Revues de presse

« Il y a de la modestie dans les notes d’intention de Ferenc Vizi, comme il y en a dans son choix de programme… le pianiste d’origine roumaine jette son dévolu sur les pentes plus douces de la D 664, autre sommet - d’affabilité, de rondeur, de tendresse cette fois… L’interprétation, sans écueil, rend justice à ce qui s’apparente à une conversation entre amis que jamais ne dénature une virtuosité hors de propos… C’est d’autant plus beau que Vizi, sobre, naturel, y refuse tout pathos. Cette retenue signe également un Allegro à la quiétude idéale. Même les sforzandos y restent mesurés : le pianiste ne cherche pas à le transformer artificiellement en morceau de bravoure… la sérénité et l’allant du deuxième (Impromptu D 935) tout comme la nervosité du dernier, témoignent d’une grande justesse de ton et de conception. »
Bertrand Boissard, Diapason, mai 2022

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GRAND SCHUBERT

“La petite la majeur ? Ferenc Vizi ne l’entend pas ainsi, qui dès le premier thème renonce à toute joliesse, phrase en liedersänger, ombre avec cette main gauche diseuse que tant de pianistes négligent chez Schubert, qui pourtant y contre-chante et contrepointe tout… malgré son incroyable maîtrise de chaque détail du texte, [son inquiétude] explosera dans les traits de la section centrale, joués comme par un orchestre.

“Et les Impromptus ? Une autre sonate, que Ferenc Vizi joue ample, construisant une arche qui réunit les quatre dans une logique foudroyante, qui transforme le second Impromptu, pris preste (Rudolf Firkušný faisait ainsi) en un petit scherzo… Merveilleux Andante où le pianiste fait chanter le thème de Rosamunde, avant un Finale aussi brillant que tendu : le rythme piaffe, le sang roumain du pianiste évoque tout un certain monde balkanique que Schubert avait perçu au travers de la musique hongroise… L’assombrissement des dernières pages, où le pianiste semble retenir et son souffle et ses doigts, est prodigieux.”

ARTAMAG’, 3 MAI 2022, JEAN-CHARLES HOFFELÉ

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Un Schubert de tout premier ordre

‘…cet enregistrement recèle des idées nouvelles, constructives et convaincantes à tous les niveaux, qui apportent à la Sonate D. 644 op. Posth. 120 et aux 4 Impromptus D. 935 op. Posth. 142 quelque chose de très spécial. [Ferenc Vizi] joue un Schubert dont on ne peut que s'émerveiller. Sans aucune affectation, avec un touché supérieurement décontracté, il nous entraîne dans un monde schubertien tout à fait singulier… Le caractère narratif est de la plus haute qualité et particulièrement heureux dans les impromptus. Ici, des mondes miniatures sont créés et des histoires racontées… l'interprétation de Vizi de la Sonate pour piano D. 664, gagne en profondeur, en expressivité et en relief sans que l'interprète se place lui-même au premier plan. C’est tout simplement d’une formidable habileté !’

Rémy Franck, Pizzicato, 4 décembre 2021

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CLIC de CLASSIQUENEWS de ce début 2022 !

Du ruisseau et de l’abîme schubertiens…

Ferenz VIZI révèle un Schubert incandescent, fulgurant

‘Ferenc Vizi sait chanter et danser son Schubert avec une évidente fluidité bienheureuse, dès le premier mouvement de la Sonate D 664 Opus posthume 120, à la fois insouciant et grave, présent et mélancolique… Ces 11 premières minutes primitives installent un monde viscéralement onirique, très juste… L’allegro fait couler une eau claire, vive, nettoyée de toute connotation… d’une intensité lumineuse qui roule, coule et murmure, en son irrésistible candeur chorégraphique.

‘Les 4 Impromptus D 935 saisissent autant par leur naturel expressif… [N°3 Rosamunde Andante] diffuse un rêve d’une idéale insouciance où les qualités d’articulation, et la digitalité aérienne du pianiste déploient leurs arguments enivrés… les variations sont jouées avec un génie évident de la caractérisation, y compris dans le versant plus grave du cycle… ce cheminement entre ombre et lumière, foudroie.. Magistrale conception de l’interprète.’

Lucas Irom, classiquenews.com 15 janvier 2022

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France Musique ‘En pistes !’ 4 janvier 2022, Coup de cœur - Ferenc Vizi rend hommage à Schubert

‘Le pianiste Ferenc Vizi nous livre, sans retenue, un album dédié à Schubert.’

19 janvier 2022- Nouvelle diffusion de l’album Schubert de Ferenc Vizi sur l’émission ‘En pistes !’

‘Un disque que vous avez déjà entendu dans cette émission, qui nous a beaucoup plu, et quand on aime, on rediffuse... Petit bijou de poésie et de délicatesse... Ce pianiste a tout compris à la musique de Schubert… Un Schubert tout en simplicité et sensibilité, un Schubert qui touche immédiatement…’
Emilie Munera & Rodolphe Bruneau-Boulmier

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« … Il cultive pourtant ce qui est erratique, mystérieux, étrange dans cette musique si difficile. Jeu profondément ancré dans le clavier, parfois bondissant (quelle main gauche !), dont le sérieux s'anime parfois d'un caractère ludique bien dans la manière du compositeur. Vizi aime autant la fracture, l'accident, que la méditation. Il donne aux dernières variations leur insondable mélancolie, il en chante les lignes si proches de celles d'une aria belcantiste sans jamais solliciter affectivement le texte. Ferenc Vizi est une sorte de vieux sage. »
Alain Lompech - Le Monde à propos des Variations Diabelli de Beethoven en concert

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« Ferenc Vizi est un des ces pianistes rares dont le toucher poétique ne tombe jamais dans la facilité. »
Judith Chaine - Télérama 

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« Beethovénien né, virtuose exceptionnel, Ferenc Vizi est un pianiste d'origine roumaine (né en 1974) dont on reparlera. Sans jamais solliciter le texte il relance le discours dans la Kreutzer et offre un soutien de rêve à l'archet d'Henri Demarquette dans une sonate pour violoncelle de Prokofiev à la fois lyrique et interrogative. »
Patrick Szersnovicz - Le Monde de la Musique 

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« …Ce pianiste de trente ans possède quelque chose de pur et de droit qui se transmet instantanément a la musique qu’il joue. Son interprétation naturelle et sans complexes attire immédiatement l’attention. On sera sensible, surtout, à la personnalité irresistible de ce pianiste pour qui la musique semble avant tout une histoire de contact et non pas d’isolement. »
Olivier Bellamy - Le Monde de la Musique 

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« ...il compte parmi les plus impressionnantes et attachantes personnalités du piano de sa génération. Découverte urgente et indispensable. » 
Jean Lukas - La Terrasse 

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« ...ce virtuose à la présence poétique étonnante, au jeu chaleureux et intense... »
Alain Cochard - Zurban 

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Superbe équilibre
« Habitué du Théâtre de la Ville où il est régulièrement invité, le pianiste roumain d’origine hongroise Ferenc Vizi est de la trempe des grands interprètes. Il le prouve dans un récital d’une densité et d’une tenue irréprochables... La technique aboutie rejoint l’intensité expressive...
Liszt occupe le début de la seconde partie avec le fameux
Liebesträume n° 3, raffiné, subtil, sans excès romantique et surtout avec trois des Etudes d’exécution transcendante (Appassionata, Harmonies du soir, Chasse sauvage) d’une virtuosité ébouriffante sans cesse imprégnée de musicalité...
Le bis va de soi quand on se souvient du culte que vouait Chopin à Mozart : la
Grande Polonaise brillante op. 22. Une merveille de souplesse et de clarté, servie par des doigts d’une agilité impressionnante ! Public nombreux et enthousiaste pour saluer un pianiste attachant et profond, étranger à l’esbroufe et aux effets de manche. »

Michel Le Naour - concertclassic.com 

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A few months ago I reviewed two new discs of Mendelssohn’s cello music. Ultimately, neither Luca Fiorentini (Brilliant Classics) nor Gary Hoffman (La Dolce Volta) had much to say, but that certainly isn’t true of this new disc from the Romanian duo of Laura Buruiana and Ferenc Vizi. Here we have a cellist with a particularly plangent tone and a pianist amply capable of bringing off Mendelssohn’s fingery, virtuoso writing... These qualities are well demonstrated in such passages as the finale of the Second Sonata, which they take at a daring lick but without losing any clarity. In fact they give Isserlis and Tan a run for their money, even though the latter has the technical advantage of a shallower-toned fortepiano.”
Harriet Smith, Gramophone

Ferenc Vizi, photo Arthur Forjonel